Mythes et réalités (FAQ)

C’est vrai ? Mythes, faits et statistiques si je suis à risque de lymphœdème

PEUT-ÊTRE QUE OUI.

Une étude menée au CUSM tend à démontrer que le port préventif de la compression diminue la survenue du lymphœdème chez des femmes opérées pour un cancer du sein. Il est présumé qu’une intervention préventive similaire pour les cancers gynécologiques, génito-urinaires et le mélanome pourrait produire des résultats semblables. D’autres études doivent être menées afin d’obtenir plus de données probantes.

FAUX.

Il a été démontré que ces procédures ne provoquent pas de lymphœdème et que les mesures de désinfection ne présentent pas de risque particulier d’infection pour le bras à risque de lymphœdème. Par mesure de prudence et lorsque possible, ces procédures, de même que les lignes de perfusion et les cathéters à chambre implantable (port-a-cath) devraient être insérés sur le bras qui n’est pas à risque. Si vous développez un lymphœdème, votre membre atteint doit être protégé de ces procédures le plus possible.

ARCHI FAUX.

Votre système lymphatique fonctionne toujours bien et vous protège des infections, virus et maladies. Votre système n’est pas déficient tant et aussi longtemps que votre médecin ne vous donnera pas de diagnostic de lymphœdème. De plus, si vous deviez développer un lymphœdème, seule la partie atteinte serait plus fragile aux infections. Tout le reste de votre corps est bien protégé. Vous n’avez pas de risque accru d’attraper des maladies comme la grippe et vous pouvez toujours recevoir des vaccins en toute sécurité.

PEUT-ÊTRE QUE OUI, PEUT-ÊTRE QUE NON.

Le risque de développer un lymphœdème suite à des traitements anticancer est présent à vie. La médecine moderne nous apprend que nous avons la chance de survivre beaucoup plus longtemps à divers cancers. Bien que la majorité des cas se déclarent dans les deux premières années suivant les traitements du cancer, les études les plus récentes révèlent que le risque d’avoir un lymphœdème persiste au-delà – des patients développant un lymphœdème 5, 10, 15 ans et plus après la fin de leurs traitements. La vigilance par l’auto-observation demeure donc de rigueur.

FAUX.

Plus de la moitié des cas de lymphœdème suspectés au Canada sont secondaires à l’insuffisance veineuse chronique et à l’obésité sévère (indice de masse corporelle supérieur à 50). Alors que seulement 31 % des cas de lymphœdème peuvent être reliés à des cancers (sarcome, gynécologique, sein, mélanome, génito-urinaire, et autres). Voilà pourquoi il importe de traiter adéquatement et sans délai l’insuffisance veineuse et l’obésité. Les survivants du cancer apporteront une attention à redoubler à prévenir et prendre en charge l’obésité et les maladies veineuses.

Les conseils les plus connus et les plus efficaces pour préserver la santé générale de la population s’appliquent parfaitement pour réduire votre risque de lymphœdème.

Comment réduire mon risque

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